The nature of French in the Middle Ages

Jusqu’à quel point peut-on considérer le français médiéval comme une seule langue ? N’aurions-nous pas plutôt affaire à un ensemble de « standards » différents, bien que mutuellement intelligibles, parmi lesquels le français de l’Île-de-France n’est que l’une des variétés possibles ? Qui utilisait cette langue, ou plutôt ce groupe de variétés, aujourd’hui connues comme étant, sans plus, du français ? Est-ce qu’il existait quelque chose comme une conscience normative de la langue ? Si oui, sommes-nous en mesure d’en déceler l’histoire ? Et si non, comment pouvons-nous rendre compte de cette absence de conscience normative dans nos interprétations des textes écrits en français ?